Hugues Le Paige & Jacques Bidou
A tour down memory lane together with important names in modern documentary history. 10 years ago – on this site – I wrote about Belgian writer, director and journalist Hugues Le Paige :
”The director of this film (Le Prince et son Image – aka Francois Mitterrand) used to be a strong and passionate commissioning editor at RTBF, the French language Belgian public broadcaster. He left when the channel decided to be less active in the commitment to the creative documentary. Le Paige then wrote articles and a book about the overall decline of the public broadcasters involvement – as a colleague said to me some days ago: he predicted the crisis as it unfolds right now. For this blogger, in the early days of the EDN (European Documentary Network), it was always a pleasure to have le Paige in a pitching panel with his commitment and critical constructive encouragement to the filmmakers to fight on for quality against mainstream sensationalistic tabloid.”
I now follow Hugues Le Paige’s blog-notes (IN FRENCH), always very interesting, his knowledge about for instance Italian politics is massive.But he also writes about his old profession, this time about a book :
A propos de l’ ouvrage « Il était une fois la production » (Editions Hémisphère) de Jacques Bidou avec la complicité de Marianne Dumoulin :
This is a quote from his review/presentation about Jacques Bidou, a key person in French documentary as a producer fighting especially for what is called the «militant cinema » and/or the auteur cinema.
«Bidou, c’est d’abord la génération emblématique du cinéma qui émerge en 1968, date à laquelle il intègre la première promotion de l’INSAS à Bruxelles qui aligne alors, comme enseignants, les plus grands noms du cinéma contemporain. 68 : engagement, militance et cinéma, rencontre avec Chris Marker, 10 ans de production dans la sphère du Parti Communiste ( notamment avec Unicité). Enfin, et pour toute une vie, la création de JBA production en 1987. Jacques Bidou va d’abord être un des principaux acteurs de la renaissance du documentaire ( on regrettera qu’il ne s’y appesantisse pas davantage dans ce livre) avec la complicité des responsables de création dans des chaînes comme Arte, ZDF, Channel 4 et quelques autres partenaires publics européens. C’est l’époque du légendaire triumvirat des Thierry Garrel, Eckart Stein et Alan Fountain, qui, hors des « grilles » et des contraintes, fondent une télévision de sens et de création pour les réalisateurs ET les spectateurs, une télévision qui ne se conçoit pas sans l’apport déterminant de la production indépendante qui, en Europe, est largement issue de 68. Bidou en est l’un des exemples les plus accomplis. A partir des années 80, le cinéma militant a fait son temps et montré ses limites, les nouveaux producteurs concilient engagement et écriture forte : le point de vue s’exprime par le regard et le langage d’un auteur. Le documentaire est à nouveau cinéma. Cette télévision basculera dans la fin des années 90 sous le rouleau compresseur de l’ultra libéralisme dominant. Mais ceci est une autre histoire.”
Longing to read the book by Bidou – for Le Paige click below if you want to follow his blog-notes.
https://leblognotesdehugueslepaige.be/bidou-defricheur-de-films/